lundi 17 juin 2013

Chapitre 12

V 1 à 4 : les événements derniers

Daniel en avait déjà eu la vision : Daniel 10,13. Au-delà du visible, des chocs et des conflits qui mettent en opposition des peuples et des forces humaines contraires, se joue dans les lieux célestes, le monde invisible, un autre combat. Si, longtemps, cette réalité restera cachée aux yeux même des protagonistes des guerres menées, le mérite de la confrontation finale, celle qui conduira à la conclusion des choses, sera de déchirer le voile. Parallèlement à la guerre qui se mène sur terre contre Israël, le messager de Dieu envoyé auprès de Daniel dévoile qu’une autre, non moins âpre, se livre dans le ciel entre Michel, le grand prince, affecté à la protection du peuple de Dieu et son adversaire céleste. Evoqué ici pour la première fois, ce combat nous est pleinement révélé dans l’Apocalypse : Apocalypse 12,7 à 10. Le dernier temps du peuple de Dieu sur terre sera un temps de détresse générale : pour Israël d’abord, mais pas seulement : Matthieu 24,21-22. Des signes de toutes sortes se produiront sur terre et dans le ciel, annonciateurs du cataclysme final : Luc 21,25-26. Le tri alors se fera entre les peuples et révélera qui est du peuple de Dieu et qui ne l’est pas. Le temps de la colère venue, Dieu mettra à part les Siens. Il épargnera Israël et relèvera de la poussière pour une première résurrection: Apocalypse 20,5-6, ceux qui sont morts en Lui, dans l’espérance que procure la foi.

Si le temps de la fin sera un temps de conclusion pour le mal et les rebelles, il sera aussi celui de la révélation des justes : cf Romains 8,19. Ici-bas, la gloire des justes n’est pas mise en valeur comme il se doit. Certes, par leurs actes, leur enseignement et leur modèle, ils ont déjà été des lumières pour des multitudes. Le jour vient cependant où ce qu’ils ont été brièvement et fugitivement ici-bas se manifestera dans toute sa clarté pour l’éternité. Semblables aux étoiles, dont la vocation dans la nuit sert de signes célestes pour marquer le temps et éclairer la terre : Genèse 1,14, les justes et tous ceux qui, ici-bas, auront su faire preuve de discernement, brilleront de l’éclat de Dieu. Chacun sera alors ce qu’il est réellement au plus profond de lui-même : un luminaire céleste ou un habitant des ténèbres éternelles : cf Luc 16,22-23.

Bien que beaucoup de détails aient été donnés sur ce qui se produira au temps de la fin par le messager envoyé auprès de Daniel, celui-ci conclut en disant que l’heure n’est pas venue pour lui de tout comprendre de la vision reçue. Nul n’est besoin de spéculer ou de supputer pour comprendre dans le détail la prophétie. La prophétie est une anticipation sur ce qui va se produire. Elle a pour objet de tracer les grandes lignes de l’accomplissement du dessein de Dieu dans l’histoire. Elle est donnée au peuple de Dieu pour qu’il connaisse d’avance l’aboutissement des choses et les grandes étapes historiques qui y mèneront. Elle a pour objet, au moment où ce qu’elle a annoncé se produit, d’éclairer le peuple de Dieu sur ce qui se passe et de l’aider à se situer dans le temps de Dieu. Lisons la prophétie, retenons-la et gardons les yeux ouverts ! Ce que Dieu a dit s’accomplira avec certitude !

V 5 à 13 : le moment de la fin

Quelle que soit la dureté de l’épreuve ou des tribulations par lesquelles passe le peuple de Dieu, la durée de celles-ci est fixée par Dieu. Le messager qui est apparu à Daniel en fait le serment : le temps donné au dévastateur ne dépassera pas les trois ans et demi, délai déjà prophétisé antérieurement : Daniel 7,25. Pour donner à la parole du serment plus de validité, le messager ne la proclame pas uniquement à Daniel. Il le fait en présence de deux nouveaux témoins célestes que Daniel voit pour la première fois, l’un et l’autre sur la rive du fleuve.

Si le fleuve qui passe, ponctué de remous, est une image du temps et de l’histoire minutée de l’humanité, la vision est explicite. Elle a pour objet de fortifier et d’encourager le peuple de Dieu dans la foi. La force du peuple de Dieu peut être épuisée. Il peut être réduit à une extrémité telle qu’il a l’impression que la fin de son histoire est arrivée. A plusieurs reprises, un tel sentiment a pu habiter Israël, lors des différentes déportations qu’il a connu. Dieu l’assure pourtant. L’histoire n’est pas le jouet des forces occultes et aveugles. De chaque côté de la rive du temps, comme au-dessus de lui, la souveraineté de Dieu s’exerce de manière totale. Un ange est d’un côté de la rive, un autre l’est de l’autre. Par-dessus le fleuve, l’homme vêtu de fin lin, le Juste par excellence, Jésus, règne. Il est le Veilleur, Celui qui, avec vigilance, domine et veille du haut de Sa position sur tout ce qui se passe sous Lui. Nul ne sait combien de mètres cubes d’eau vont encore passer sous le pont de l’histoire avant qu’elle ne se conclue. Mais le temps de chaque chose, comme de chaque vie : Psaume 139,16, est dans Sa main !


Insatisfait de la réponse, Daniel aimerait aller plus loin dans les précisions. Mais l’homme vêtu de lin s’y refuse. Les quelques détails qu’Il lui donne ne lui seront d’aucun secours. La raison en est que le temps pour comprendre n’est pas venu. Il sera donné à ceux qui le vivront de saisir ce que la prophétie annonçait. Le prolongement du temps servira à un but : alors que les méchants avanceront toujours plus dans le mal, les justes, sous le feu de l’épreuve, seront de plus en plus purifiés, blanchis, prêts pour le royaume qui vient. Dans cette attente, il nous est demandé la même chose qu’à Daniel : marcher jusqu’à la fin dans la foi, serrant dans nos cœurs la/les promesses de Dieu, jusqu’au jour où, délivrés de tout, nous entrerons dans notre héritage ! Que ce mot d’ordre soit le nôtre chaque jour, ô Dieu souverain et maître du temps !

jeudi 6 juin 2013

Chapitre 11

Comme les autres visions du livre, celle qui occupe ce chapitre vise un but : apporter un éclairage supplémentaire sur la personnalité et le caractère du dernier ennemi du peuple juif. Les faits rapportés ici touchent pour la plupart à des événements historiques qui se dérouleront avant la première venue de Jésus. Ils ont pour objet spécifique une seule chose : mettre en scène un personnage de l’histoire juive bien identifié, Antiochus Epiphane. L’utilité du récit dépasse le personnage lui-même. La vision que reçoit Daniel est profitable pour nous en ce qu’elle dévoile en cet homme le portrait typique de ce que sera l’Antichrist, le grand chef rebelle de la fin.

Les faits rapportés

V 2 : le 4ème roi de Perse, après Cyrus, fut Xerxés. Il amassa, comme l’ange le dit, des richesses fabuleuses. Au faîte de sa grandeur, Xerxès se lancera dans une expédition contre la Grèce qui échouera. Cette défaite se produira en 480 av J-C à la bataille de Salamine.

V 3 et 4 : la vision donnée ici à Daniel reprend le fil historique donné dans les précédentes. Le conquérant dont il est question est de nouveau Alexandre le Grand, le Grec. Au sommet de sa grandeur, il périra et son royaume sera dispersé, Alexandre n’ayant pas de descendant direct.

V 5 à 20 : cette partie du récit met l’emphase sur deux rois rivaux : celui du sud et celui du nord. Il s’agit de l’Egypte et de la Syrie. Les péripéties des relations agitées que connurent les deux rois entre eux nous sont rapportées dans le détail :

·         V 5 : le roi du Sud était Ptolémée 1er. Mais un général de son armée, Séleucus, se séparera de lui et fondera une dynastie concurrente qui le supplantera : les Séleucides en Syrie
·         V 6 : les deux dynasties s’allieront par mariage. Ptolémée II donnera en 248 av J-C sa fille Bérénice à Antiochus II qui répudiera sa femme Laodicée pour conclure cette alliance. Mais la concorde ne durera pas. Ptolémée mourra l’année suivante et Laodicée empoisonnera Antiochus II, Bérénice et leur fils.
·         V 7 et 8 : Ptolémée III vengera sa sœur Bérénice. Il tue Laodicée et s’empare d’une grande partie de la Syrie et de la Cilicie. Une sédition en Egypte oblige Ptolémée III à rentrer dans son pays. Il y retourne, chargé d’un grand butin et de beaucoup d’idoles
·         V 9 : Séleucus Callinicus, roi de Syrie, attaque l’Egypte, mais essuie une grande défaite.
·         V 10 à 20 : cette partie de la vision relate les guerres d’Antiochus le Grand, dont le règne dura de 222 à 187 av J-C, contre l’Egypte :

ð  V 10 : Des deux fils de Séleucus Callinicus, l’un mourut pendant les préparatifs d’une expédition. Son frère, Antiochus III, le Grand, pénétrera jusqu’à la forteresse de Raphia, près de Gaza, sur la frontière de l’Egypte.
ð  V 11 : Ptolémée Philopator, roi d’Egypte, lui livrera bataille et la battra en 217 à Raphia. 4 000 hommes de l’armée du roi de Syrie furent faits prisonniers et 10 000 périrent.
ð  V 12 : Malgré sa victoire, Ptolémée ne profitera pas de son triomphe. Il préférera se laisser à une vie voluptueuse qui lui fera perdre tous ses avantages.
ð  V 13 : Antiochus le Grand, après de nombreux succès dans d’autres pays, attaquera en 203 le jeune fils de Ptolémée Philopator, qui s’appelait Ptolémée Epiphane.
ð  V 14 : Antiochus s’était allié avec Philippe de Macédoine. Divers pays soumis à l’Egypte se révoltèrent contre elle. Des Juifs violents commirent la folie de s’associer à Antiochus, ce qui fut le commencement de malheurs sans nombre sous la domination de la Syrie.
ð  V 15 : Le général égyptien Scopas, assiégé dans la ville de Sidon, dut se rendre. Trois généraux envoyés à son secours furent battus.
ð  V 16 : Antiochus, tout en prenant possession de la Palestine, se montrera bienveillant envers les Juifs, bien qu’il ait le pouvoir de tout détruire.
ð  V 17 : Antiochus semble avoir incorporé des Juifs pieux dans une armée destinée à attaquer l’Egypte. Mais, devant renoncer à ce projet à cause des Romains, il eut recours à la ruse. Il persuada le jeune Ptolémée d’épouser sa fille Cléopâtre dans l’espoir de saisir une occasion favorable pour s’emparer de l’Egypte. Mais Cléopâtre prit parti pour son mari et déjoua les visées de son père sur l’Egypte.
ð  V 18 : Antiochus prit Rhodes, Samos et d’autres îles, offensa des envoyés de Rome et fut battu à Magnésis en Lydie (Asie Mineure) par Scipion l’Asiatique
ð  V 19 : Il se retira dans les villes fortes de la Syrie, mais fut assassiné lorsqu’il essaya de piller un célèbre temple.
ð  V 20 : Son fils aîné, Séleucus Philopator, envoya son ministre Héliodor avec l’ordre de piller le temple de Jérusalem. 2 Maccabées 3 raconte qu’Héliodore, en pénétrant dans le sanctuaire, eut une vision effrayante et fut frappé d’une attaque. Grâce à l’intercession du souverain sacrificateur, il fut guéri. Il renonça à la suite à exécuter l’ordre du roi. Plus tard, Héliodore empoisonna Philipator.

V 21 à 35 : Antiochus IV Epiphane

Le récit des péripéties guerrières qui opposa la dynastie des Ptolémée et celle des Séleucides n’avait qu’un seul but : introduire la venue de celui qui occupe la majeure partie de la vision, Antiochus IV Epiphane, qui est, par ses œuvres et sa personnalité, un type du futur et dernier grand persécuteur des Juifs : l’Antichrist. Le détail de ses menées, la façon avec laquelle il surgit dans l’histoire et s’élève au-dessus de tous, sa fin subite, tout témoigne de ce qui se produira une nouvelle fois à la fin des temps.

Analyse du récit :

V 21 : La succession de Séleucus Philopator aurait dû revenir à l’un de ses neveux. Mais, retenu en otage à Rome, un frère cadet du roi défunt réussit à s’emparer du trône sous le nom d’Antiochus IV Epiphane. L’ange le désigne sous le vocable ironique de méprisable, en contraste avec son surnom qui signifie illustre.

V 22 : L’Egypte, l’ayant attaqué, fut battue. Antiochus destitua également le souverain sacrificateur Ozias III à Jérusalem. Ptoléme Philométor, son neveu, roi d’Egypte, fut fait prisonnier.

V 23 : Sous prétexte de remettre son neveu sur le trône, il pénétrera par ruse avec une faible armée en Egypte.

V 24 : Antiochus occupa la basse Egypte et fit des largesses inouïes à ses partisans (173 av J-C).

V 25 à 27 : Une seconde campagne contre l’Egypte eut lieu en 171. Evergète II, frère de Philométor, retenu par Antiochus, qui prétendait lutter en sa faveur, fut vaincu grâce à un habile complot d’Antiochus. Mais il se maintint au pouvoir.

V 28 : le butin d’Egypte ne lui suffisant pas, Antiochus ira piller le temple de Jérusalem : 1 Maccabées 1,20 à 29 ; 2 Maccabées 5,11 à 17.

V 29 : La 3ème campagne contre l’Egypte en 170 échouera. Les deux frères se réconcilieront et règneront conjointement.

V 30 : L’ambassadeur romain Popilius Laenas, arrivant avec une flotte, lui ordonna au nom du Sénat de quitter l’Egypte. Un parti de Juifs apostats l’aida à exécuter ses plans funestes contre la Judée et le judaïsme.

V 31 : Antiochus envoya 22 000 hommes contre Jérusalem. Le temple fut consacré à Jupiter Olympien dont l’autel fut placé sur l’autel des holocaustes : 1 Maccabées 1,57 ; 2 Maccabées 6,2. C’est ici l’abomination de la désolation à laquelle fera référence Jésus comme étant un des signes de la fin : Matthieu 24,15 ; Marc 13,14.

V 32 : il flatta les Juifs apostats, mais les gens pieux se ressaisirent.

V 33 : La persécution dura trois ans et demi. Mathathias et ses fils donnèrent l’exemple, et beaucoup de gens les suivirent. Le nombre de martyrs fut considérable.

V 34 : Les succès des révoltés ne furent pas décisifs, mais la sévérité de Judas Maccabée, le fils de Mathathias, empêcha plusieurs de défaillir.

V 35 : Ce temps sera un temps d’épreuve et d’épuration terrible pour les Juifs. Pour finir, Dieu accordera la délivrance aux Maccabées.

V 36 à 45 : D’Antiochus à l’Antichrist

Fixé jusque là sur les péripéties guerrières d’Antiochus Epiphane IV, le récit se poursuit en mélangeant le portrait de l’héritier des Séleucides à celui du dernier grand conquérant que le monde connaîtra : l’Antichrist. L’homme qui parle à Daniel est explicite. Il invite le prophète à ne pas s’arrêter à ce qui va se produire à court terme, mais à porter ses regards vers les temps de la fin : v 35, but des visions et de la prophétie de tout le livre. Antiochus IV Epiphane est le premier concerné par la prophétie. Mais derrière lui, son arrogance, sa vanité, son orgueil, se dessinent les traits de celui qui, par ses guerres et sa mégalomanie, jettera le monde entier dans le chaos.

Indices supplémentaires sur le portrait de l’Antichrist :

V 36 : l’Antichrist se distinguera par le fait que, bien qu’homme, il se placera lui-même au-dessus de tous les dieux existant ou ayant existé. Son animosité se portera en particulier vers le Dieu de la Bible, le Dieu de Jésus-Christ, proclamé comme le Dieu unique et souverain, qu’il blasphémera au travers de propos inimaginables : cf Apocalypse 13,5.

V 37 : Son outrecuidance sera telle à ce sujet qu’il ne fera preuve d’aucune considération envers ce qui aura été cru jusque là par ses pères et tous ceux qui l’auront précédé. C’est surtout envers Jésus, le Christ, qu’il manifestera le plus grand mépris.

V 38-39 : il y a cependant un dieu qu’il honorera : le dieu des forteresses. Ayant rejeté le Dieu de ses pères, l’histoire rapporte qu’Antiochus adorait Zeus, une caricature du vrai Dieu. Malgré sa haine contre Dieu, l’Antichrist sait que le monde a besoin d’un dieu à adorer. L’Antichrist ne conduira pas le monde à l’athéisme, mais à la plus grande idolâtrie qui soit : celle de l’adoration de Satan, le dragon de qui il recevra sa force : Apocalypse 13,4. En ce temps, quiconque le suivra dans cette voie se verra richement récompensé.

V 40 à 45 : la paix par la domination que voudra imposer l’Antichrist sur le monde sera de courte durée. Elle se verra rapidement mise en cause par le roi du sud qui ne supportera pas le joug qu’il voudra lui imposer par force. La fin des temps ne sera que la répétition de l’histoire au sujet de toutes les dictatures. L’homme a été fait pour la liberté et non pour l’asservissement. Tôt ou tard, vient le jour où tout homme qui prétend exercer sur ses semblables un pouvoir qui ne revient qu’à Dieu finit par être renversé.

L’Antichrist réagira à la contestation de son autorité par une fureur guerrière redoublée. Il s’avancera sur les terres du Moyen-Orient pour mettre le grappin sur nombre de pays. L’Egypte tombera sous sa coupe, mais d’autres pays lui échapperont : Edom, Moab, Ammon (l’Arabie, la Jordanie, la Syrie actuelles ?). La Lybie et l’Ethiopie se mettront à son service, mais il ne réussira pas dans ses entreprises. De mauvaises nouvelles lui parviendront de l’Est et du Nord qui l’obligeront à rebrousser chemin. Il dressera son camp à proximité de Jérusalem et concevra là des projets de vengeance.  Mais sa folie destructrice le conduira à sa perte. Il périra soudainement sans que personne ne puisse rien pour lui : cf Daniel 8,25, sous l’effet du souffle et de la puissance de la manifestation du Seigneur : 2 Thessaloniciens 2,8.


A la vue de la précision extraordinairement détaillée de la prophétie, certains se sont mis à douter de son inspiration. Le texte de Daniel ne serait-il pas un rajout tardif, inséré dans le livre du prophète après les faits ? Jésus s’oppose à une telle interprétation. Il attribue de fait à Daniel la paternité du texte : Matthieu 24,15. Toute la prophétie biblique rend témoignage par ailleurs de l’incroyable précision des annonces faites par avance sur le Christ : le lieu de Sa naissance : Michée 5,1, le prix payé pour sa trahison : Zacharie 11,12… La précision et l’exactitude de la prophétie est la marque d’autorité et de crédibilité de la Parole de Dieu : Esaïe 41,21-22.25 ; 43,9 ; 44,7-8 ; 46,9-10 ; 48,3. Ne doutons pas : tout ce qui a été écrit l’a été d’avance pour notre instruction : Esaïe 46,10 ; Romains 15,4. Examinons, prions et veillons !